Elisabeth TOUSSAINT Elisabeth TOUSSAINT

Quand votre enfantement ne s'est pas passé comme prévu...

Quand votre enfantement physiologique ne s’est pas passé comme prévu…


Vous aviez rêvé d’un enfantement naturel, puissant, vous l’aviez visualisé mille fois dans les détails, et cela ne s’est pas passé du tout comme prévu.

Toute ma compassion pour vous, mères blessées par un enfantement qui été difficile voire même traumatique, et qui a fini avec des interventions à l’opposé de ce que vous souhaitiez.

Je sais à quel point cela peut être douloureux de vivre un enfantement très différent de ce que l’on souhaite et que c’est difficile de se sentir seule dans l’intégration de ce vécu car “l’essentiel c’est que bébé aille bien” comme vous l’entendez trop souvent …

Toute mon empathie dans l’intégration de ce que vous avez vécu et mon soutien pour panser cette blessure que personne autour de vous ne comprend.♥️

Et si vous en ressentez le besoin, je peux vous accompagner dans votre chemin de guérison après votre accouchement traumatique.

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Elisabeth TOUSSAINT Elisabeth TOUSSAINT

La seule personne qui peut dire si ton accouchement était traumatique, c’est toi.

L’enfantement une expérience éminemment intime et personnelle.

Il n’y a pas de critère «objectif» pour définir un accouchement traumatique.
Le seul «critère» qui compte c’est le tien.

Peu importe que tout le monde trouve ton accouchement extraordinaire, quand il s’agit de toi, de ton corps et de ton âme, la seule personne à même de dire si ton accouchement était traumatique c’est toi.

*La seule réserve que j’apporterais c’est que parfois la déconnexion est telle que l’on peut ne pas voir les violences subies.
Dans ce post, je parle des femmes à qui l’on dit qu’elles ont eu un enfantement extraordinaire mais qui ne le ressentent pas comme tel.

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✨ Cordon autour du cou : le parfait bouc émissaire

Un tiers des bébés naissent avec un ou plusieurs tours de cordon autour du cou, c’est donc une situation très courante.
Et si quelque chose est très courant, c’est bien qu’il ne s’agit pas d’une pathologie.

Avoir le cordon enroulé autour du cou n’est pas dangereux car tant que le bébé n’est pas né, il ne respire pas par la nez ou par la bouche mais il est oxygéné par le placenta, il ne risque donc pas d’être étranglé par son cordon qui l’empêcherait de respirer.

Avoir le cordon autour du cou peut même être protecteur en évitant que le cordon ne descende avant la tête du bébé et ne soit ainsi comprimé ( procidence du cordon ) privant le bébé d’oxygène.

Quand un bébé naît avec le cordon autour du cou, il suffit de le dérouler APRÈS la naissance.
C’est tout.

Comme le dit Rachel Reed, aucune étude ne prouve que le cordon autour du cou soit cause de mortalité ou de morbidité avant ou pendant la naissance.

Mais alors pourquoi le cordon est-il, selon l’expression de Rachel Reed, « le parfait bouc émissaire », celui qu’on invoque comme étant à l’origine de complications pendant l’enfantement ?

Parce que si un bébé est en souffrance en raison d’interventions ( le plus souvent de l’oxytocine de synthèse mal supportée ), que cela finit en césarienne et qu’il se trouve qu’il ait le cordon enroulé autour du cou, alors on pourra dire à la mère que son bébé était en souffrance en raison du cordon.

N’est-ce pas fantastique de pouvoir rejeter la faute sur un cordon plutôt que de prendre la responsabilité des conséquences de la cascade d’interventions..?

Et la mère sera reconnaissante que le corps médical ait sauvé son bébé d’une catastrophe qu’il a lui-même induite.

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Quand se faire accompagner dans la relecture de son accouchement difficile ?

Que tu aies accouché il y a quelques semaines, quelques mois ou quelques années, il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour déposer ton récit d’accouchement traumatique, pour être vraiment entendue et pour te sentir plus légère. ✨

Si tu repasses régulièrement le scénario de ton accouchement dans ta tête, si tu ne cesses de chercher des réponses à tes questionnements sur le déroulé des évènements, si ton histoire d’accouchement te hante et t’empêche de vivre pleinement l’instant présent en te replongeant sans cesse dans le passé de ce qui s’est passé, alors c’est certainement le bon moment pour déposer ton récit.

Pas besoin de porter seule ton fardeau plus longtemps, pas besoin d’attendre une prochaine grossesse, pas besoin d’attendre que « le temps fasse son œuvre », tu peux t’offrir dès aujourd’hui le cadeau de prendre un temps pour déposer ton histoire et goûter aux bienfaits de la médecine de la parole & de l’écoute. ✨

Je suis Elisabeth 🕊️ & j’accompagne les femmes dans leur chemin de guérison après un accouchement traumatique.
Tu peux trouver la paix après un accouchement traumatique & (re)naître à toi-même. ✨

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Déclenchement et péridurale = ticket pour la césarienne


« Ecrit d’avance », on pourrait dire que c’est écrit d’avance, le scénario classique, celui que l’on entend TOUT. LE. TEMPS!!

« Dépassement de terme » (ces mots qui devraient être rayés du vocabulaire!), déclenchement, péridurale, oxytocine de synthèse, souffrance foetale, césarienne…
Quelle tristesse, tous ces enfantements sabotés pace que l’on n’accepte pas que chaque bébé puisse décider de naître quand il est prêt…

Et même lorsque l’enfantement n’est pas déclenché, le simple recours à la péridurale démultiplie le risque de finir en césarienne.

Concrètement cela donne:
D’après les résultats d’une étude publiée en 2018, en Californie, portant sur plus de 2500 femmes ayant accouché à l’hôpital.

Chez les primipares (femmes qui ont donné naissance à leur premier bébé)

-𝐝𝐞́𝐜𝐥𝐞𝐧𝐜𝐡𝐞́𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐝𝐮𝐫𝐚𝐥𝐞 : 𝟑𝟎% 𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐮 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐞́𝐬𝐚𝐫𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞

-ayant eu un travail spontané et une péridurale : 19% ont eu une césarienne.

-ayant été déclenchées et n’ayant pas eu de péridurale : 18% ont une césarienne

-𝐚𝐲𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐮 𝐮𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐬𝐩𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐞́ 𝐞𝐭 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐝𝐮𝐫𝐚𝐥𝐞 : 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝟏% 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐮 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐞́𝐬𝐚𝐫𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞

En lisant ces chiffres, on mesure bien l’impact de chaque intervention.

Le déclenchement et la péridurale ne sont pas des actes anodins et dès lors que l’on entrave le processus physiologique de l’enfantement, en voulant le contrôler, on prend des risques dont on ne maîtrise pas les conséquences.

Ce n’est pas une lubie de vouloir enfanter naturellement, et cela permet ( entre autres, bien sûr ! ) de ne pas subir d’interventions non nécessaires !

La césarienne est une opération chirurgicale abdominale majeure qui devrait être réservée aux cas de réelles nécessités et non être l’ultime étape d’un enfantement saboté.

Je suis Elisabeth, j’accompagne les femmes qui veulent renaître après un accouchement traumatique & se préparer à enfanter dans leur puissance. 🔥
Rdv 1:1 & cercles sur la naissance libre 💫

Source: https://www.chcf.org/wp-content/uploads/2018/09/ListeningMothersCAFullSurveyReport2018.pdf

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Enfantement saboté



Tant et tant d’enfantements sont sabotés chaque jour!

Des témoignages qui serrent le coeur…et donnent envie d’hurler parfois!

On entend souvent la phrase « on m’a volé mon accouchement », volé oui, et saboté encore plus!

Le terme « saboté » est très parlant car il renvoie au fait d’avoir posé une ou des actions qui ont compromis le bon déroulement de l’enfantement.
Saboter c’est tout simplement mettre des bâtons dans les roues et faire qu’un enfantement qui se passait bien, à son propre rythme, se transforme soudain en un évènement médical avec son cortège d’interventions.

Tant de femmes qui espéraient vivre un enfantement respectueux de la physiologie, ont fini avec « la totale » ou en tout cas avec un enfantement qui était « tout ce qu’elles ne voulaient pas »…Tristesse et colère!

N’importe quelle intervention peut saboter le processus si délicat d’un enfantement : un geste médical pour diriger le travail (déclenchement, rupture des membranes, oxytocine (de synthèse)…), de même que des paroles décourageantes ou manifestant un doute, du bruit, une lumière forte…

Le terme « saboté » est dur à entendre, mais ce qui est VRAIMENT violent ce sont toutes ces actions qui sont posées de façon automatique car « ce sont les protocoles ».

Travail qui ne va pas « assez vite », volonté d’accélérer les choses: rupture artificielle de la poche, oxytocine , péridurale, épisiotomie, tout cela est banal et pourtant tellement anormal et violent…Et cela se produit même dans les endroits réputés « nature »…

Les enfantements sont totalement sabotés par les protocoles et c’est tout!

Vous ne souhaitiez pas vivre cela mais vous avez été victimes d’un système qui est juste incompatible avec le respect total de la physiologie.

La meilleure façon de se préserver d’un sabotage, c’est d’enfanter chez soi en étant vraiment bien accompagnée.

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La présence de méconium ne justifie pas le sabotage de ton enfantement ! 💥

Combien de femmes voient leur enfantement totalement saboté en raison de présence de méconium pendant le travail ?

Alors oui, clairement, les conséquences d’une inhalation méconiale peuvent être graves et conduire à la mort, MAIS encore une fois, il faut prendre de la hauteur.
Et quand on le fait, on s’aperçoit que les risques réels sont extrêmement faibles et ne justifient absolument pas qu’on sabote ton enfantement pour « sauver ton bébé ».

Comme le montre Rachel Reed @midwifethinking :
(voir son schéma dans le carrousel)

La présence de méconium est fréquente :
15 à 20 % des naissances
Sur ces 15 à 20 % de naissances avec méconium,
95 à 98 % des enfants vont parfaitement bien.

Seulement 2 à 5 % des bébés aspireront du méconium,
et sur ces 2 à 5 % de bébés, il y en a 3 à 5 % qui décèderont.

Rachel Reed précise que le risque de mort fœtale après inhalation méconiale est de 0,06 %.

Sachant que comme le dit Rachel Reed dans son article de blog, le risque d’inhalation méconiale « augmente ou diminue en fonction des circonstances individuelles, par exemple la prématurité, les anomalies congénitales, les complications supplémentaires du travail, etc. »

Les « complications supplémentaires du travail » incluent le déclenchement, l’administration d’oxytocine de synthèse, la naissance par instruments …
Tout ce qui est source de stress supplémentaire pour le bébé augmente le risque d’aspiration méconiale…

Donc, pour un bébé à terme, en bonne santé, né spontanément et sans aucune interventions le risque est encore plus infime !

C’est tragique de se rendre compte qu’autant d’enfantements sont sabotés, car -encore une fois- on aura sorti l’artillerie lourde (source de risques) pour se « prémunir » d’un risque extrêmement faible…

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Tu es légitime !

Tu es légitime !

A ressentir ce que tu ressens.
A ne pas être d’accord avec ce que l’on t’a fait pendant ton enfantement, à ressentir de la colère, du dégoût, du chagrin…

Ce n’est pas parce que des femmes autour de toi ont vécu « pire » que ce que tu as vécu est okay, ce n’est pas parce que la quasi totalité des enfantements sont sabotés, et que certains sont des horreurs absolues, que tu n’as pas le droit de te dire blessée de ne pas avoir vécu l’enfantement que tu voulais.

Le malheur des unes ne rend pas plus léger le malheur des autres.

Même si tout le monde te demande d’arrêter de te plaindre, de relativiser et ne comprend rien à ta détresse : tu es légitime ! ✨

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Etre réellement entendue dans le récit de son accouchement difficile

Hier soir, je me demandais pourquoi j’aimais tant les accompagnements *debriefs d’accouchements difficiles*.

Et je repensais notamment au fait, qu’après mon premier accouchement -saboté à l’hôpital- j’avais raconté mon récit à une thérapeute exceptionnelle, mais que sur ce sujet là je ne m’étais pas sentie vraiment entendue.
Oui, j’avais été écoutée mais je n’avais pas eu de retours autre que « ah ce n’était pas fluide alors … ».

« Pas fluide »?!
Du côté de mon enfantement, tout était fluide en réalité, un enfantement qui aurait pu être totalement fluide et parfait s’il n’avait pas été saboté par des interventions purement protocolaires.
« Pas fluide » quand j’ai subi coercition et menace de césarienne pour que je « consente » à me faire percer la poche des eaux pour accélérer le travail.
« Pas fluide » alors que l’on a découpé mon périnée sans me le dire et alors que j’avais dit ne pas vouloir d’épisiotomie!
Mon accouchement n’avait pas été « pas fluide », mon accouchement avait été totalement saboté et j’avais été victime de violences obstétricales.

Je suis ressortie de ce rdv un peu déboussolée. Je sentais que ce qui s’était passé lors de mon enfantement n’était pas juste, mais je n’avais reçu ni écho ni validation de ce que je ressentais.
Finalement, cela ne m’a pas tellement aidé, et j’ai dû continuer à détricoter, me renseigner par moi-même et faire tout le chemin seule.

Lors de ma grossesse suivante, j’ai reçu de la validation auprès d’une sage-femme | femme sage et cela a été bien plus libérateur.
Avoir une personne qui accueille vraiment ET connaît la physiologie, ça change tout!
Mais le plus gros du travail je l’avais déjà fait, seule…

C’est sûrement une des raisons pour lesquelles , être la personne qui peut vous offrir à la fois écoute mais aussi réelle compréhension, validation de votre vécu et dénonciation des violences obstétricales même les plus « ordinaires » et subtiles est vraiment quelque chose qui me prend aux tripes et me tient à cœur.

Aucune femme ne devrait avoir subi des violences obstétricales, même les plus « ordinaires » puis subir une nouvelle violence en se retrouvant seule avec son trauma.✨

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Le placenta a-t-il une date de péremption?

Une des raisons invoquées pour justifier le déclenchement d’un accouchement est de dire que le placenta deviendrait «trop vieux» pour assurer une bonne qualité des échanges entre la mère et son bébé. Sophie Messager, Dr en physiologie de la reproduction, explique pourquoi le « vieillissement du placenta » est en fait un mythe.

Extrait de son article de blog : https://sophiemessager.com/the-myth-of-the-ageing-placenta/

” Un examen des preuves disponibles indique que le placenta ne subit pas de véritable changement de vieillissement pendant la grossesse. En fait, il n'y a aucune raison logique de croire que le placenta, qui est un organe fœtal, devrait vieillir alors que les autres organes fœtaux ne le font pas : la situation dans laquelle un organe individuel vieillit dans un organisme qui n'est pas vieilli est une situation qui ne se produit dans aucun système biologique. La croyance persistante dans le vieillissement du placenta a été fondée sur une confusion entre la maturation et la différenciation morphologiques et le vieillissement, sur une incapacité à apprécier les ressources fonctionnelles de l'organe et sur une acceptation sans critique du concept trop facile d'"insuffisance placentaire" comme cause de mortalité périnatale accrue". Docteur Fox, « Aging of the placenta »

(…)
Les changements morphologiques du placenta sont communément interprétés comme étant la preuve que celui-ci a une « date de péremption ».
(…) Et si ce qui est observé dans le placenta et interprété comme un signe de vieillissement, était en fait des changements normaux et sains, signes d'une croissance et d'un développement sains et qui peuvent également jouer un rôle dans le début du travail ?

Ainsi, la calcification d'un placenta à terme - vers 39-42 semaines - fait partie de l'apparence normale d'un placenta à terme et n'a aucune signification clinique dans une grossesse saine.


𝐋𝐨𝐫𝐬𝐪𝐮'𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞̀𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧 𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞, 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐥𝐜𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐧𝐭𝐚 𝐬𝐚𝐢𝐧.

De plus, Dr Rachel Reed dit que la théorie du placenta qui ne fonctionnerait plus passé un certain terme ne tient pas car les bébés continuent de grossir ( n’est-ce pas d’ailleurs un autre argument avancé pour justifier la « nécessité » d’un déclenchement, que si on ne déclenche pas, votre bébé sera trop gros ?!)

Cela dit, il existe de réels cas d’insuffisance placentaire mais ils ne sont pas liés au fait d’avoir dépassé un certain terme.

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Manque de liquide amniotique en fin de grossesse


Oligoamnios : manque de liquide amniotique en fin de grossesse et déclenchement.

L’ oligoamnios est le fait de ne pas avoir assez de liquide amniotique.

Il faut distinguer l’oligoamnios pathologique (associé à une pathologie telle que la pré-éclampsie ou le retard de croissance in utero: RCIU) et l’oligoamnios physiologique qui est un phénomène normal de la fin de grossesse.

Le liquide amniotique diminue de manière progressive à partir de 36/37 SA et jusqu’à la naissance.
Plus le bébé est proche de son terme, plus il avale de liquide amniotique, ce qui diminue la quantité de liquide que l’on peut évaluer.
De plus, l’échographie n’est pas un moyen fiable de mesurer la quantité de liquide.

Le manque de liquide amniotique est un motif de déclenchement régulièrement invoqué en fin de grossesse, pourtant, dès lors que la mère et le bébé vont bien 𝚕𝚎𝚜 𝚎́𝚝𝚞𝚍𝚎𝚜 𝚗𝚎 𝚖𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎𝚗𝚝 𝚊𝚞𝚌𝚞𝚗 𝚋𝚎́𝚗𝚎́𝚏𝚒𝚌𝚎 𝚊̀ 𝚍𝚎́𝚌𝚕𝚎𝚗𝚌𝚑𝚎𝚛 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝙲𝙴 𝚂𝙴𝚄𝙻 𝙼𝙾𝚃𝙸𝙵.

Cela dit, il y a un lien entre hydratation et quantité de liquide amniotique.
Une étude a montré que les femmes qui se sont mises à boire 2,5 litres d’eau par jour ont vu leur quantité de liquide amniotique augmenter.

Références: Amniotic Fluid in a Healthy Pregnancy?
Rebecca L. Dekker, PhD, RN, APRN d’ @evidencebasedmedecine

Amniotic Fluid Volume: too much, too little, or who knows?
August 14, 2013
Updated: December 2017 du Dr Rachel Reed @midwifethinking

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Ma philosophie de la naissance

Je crois en la capacité des femmes à donner naissance et dans la capacité des bébés à naître.

Je crois que la naissance est un événement familial, intime et qui touche au sacré.

Je crois que la naissance est une expérience initiatique, transformatrice et transcendante.

Je crois que l’enfantement est un événement naturel et physiologique et qu’il n’est pas -a priori- un événement médical.

Je crois que la maison est l’environnement le plus propice au respect de la physiologie et à l’accueil en douceur d’une nouvelle vie.

Je crois que la naissance se déroule mieux quand elle n’est pas perturbée et que dans la grande majorité des cas il n’y a pas besoin d’intervenir.

Je crois cependant que parfois une aide médicale est précieuse et peut changer le cours des choses…mais pas toujours…

Je crois que la naissance gardera toujours une part de mystère et que cela nous invite à une grande humilité.

Je crois en la souveraineté de la femme qui enfante, elle seule devrait être l’autorité de son enfantement.

Je crois que chaque femme devrait se sentir respectée à chaque instant de son enfantement et qu’elle devrait se sentir plus forte et non pas brisée, comme trop souvent, après avoir enfanté.

Je crois que les mères et les bébés devraient être protégés et honorés dans ces moments uniques et fondateurs.

Je crois que chaque naissance respectée est un cadeau fait à l’humanité entière.✨

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